600 millions de FCFA par an pour la mise en valeur du fleuve Congo

Les pays d’Afrique centrale et de l’Est ont convenu d’environ 600 millions de francs CFA par an, pour financer le bassin du fleuve Congo.
Photo : AIPAbidjan, 18 oct – Réunis début octobre à Brazzaville, pour accélérer l’opérationnalisation de la Commission du bassin du Congo, les pays d’Afrique centrale et de l’Est ont convenu d’un plan de financement d’environ 600 millions de francs CFA par an, pour financer divers projets de viabilisation du bassin du fleuve Congo.
Connue sous le nom de « fonds bleu », l’initiative a été ratifiée par 12 pays de la région, signale-t-on. Elle met l’accent sur la préservation des eaux et forêts du bassin du Congo, par le biais de la valorisation de l’économie bleue, à savoir la pêche, le transport, le tourisme, le secteur énergétique, entre autres.
« Avec 200 millions d’hectares de forêts, le bassin du Congo qui abrite au moins 10% de la diversité mondiale, est le deuxième poumon du monde, après l’Amazonie », fait savoir le climatologue camerounais Maurice Tsalefack, sur le site d’informations SciDev.Net.
Pour le doyen de la Faculté des lettres et sciences humaines à l’université de Dschang, le bassin du fleuve Congo génère une partie importante de l’oxygène nécessaire à la vie de toute l’humanité.
Long de 4700 km, le fleuve Congo est présenté comme le deuxième fleuve dans le monde avec des atouts à même de positionner le fonds bleu comme « véritable catalyseur économique dans la sous-région ».
Les pays signataires du mémorandum d’entente créant ce « fonds bleu » envisagent la levée de 100 millions d’euros chaque année pour rendre effective cette initiative, signale-t-on. La 23e conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP 23), prévue en novembre 2017 à Bonn, en Allemagne, se présente ainsi comme une grande opportunité de financement.
Une première évaluation de l’avancement de l’initiative aura lieu dès mai 2018, annonce-t-on.
Amak/kp/ AIP
