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Lutte contre le piratage : 70 000 Cd et Dvd…40 pirates aux arrêts!

Lutte contre le piratage : 70 000 Cd et Dvd…40 pirates aux arrêts!

Photo : DR

La Commission du Bureau ivoirien du droit d’auteur a fait le bilan de 15 jours de répression des fossoyeurs des industries créatives, tout en lançant une campagne de sensibilisation.

Lutte contre le piratage : 70 000 Cd et Dvd…40 pirates aux arrêts!

C’est entouré de certains de ses collaborateurs membres de la Commission permanente de contrôle des œuvres éphémères et de la lutte contre le piratage du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) que son président, le comédien et metteur en scène Gnepa Kouya dit Gbi de fer, a décliné le bilan de la récente quinzaine de traque, en guise de répression, des œuvres contrefaites. C’était le samedi 12 août dans les locaux de la Brigade de lutte contre la fraude et la piraterie (Blfp), une unité spéciale de police créée par le gouvernement pour contrer le fléau de la contrefaçon des œuvres de l’esprit rattachée au ministère de la Culture et de la Francophonie, à Cocody Les Deux-Plateaux 7e tranche.

Il ressort du bilan de la Commission de Gbi de fer que « les efforts conjugués ont permis, en seulement 15 jours d’opérations, la saisie d’environ 70 000 Cd, Dvd et autres supports assimilés, de 50 appareils, des ordinateurs notamment, servant au téléchargement illicite des œuvres littéraires ou artistiques et la mise à la disposition de la Justice de 40 présumés pirates ».

Cette action répressive qui a bénéficié, à en croire Gbi de fer, du concours des districts de police d’Abobo, Adjamé, Cocody, Marcory, Port-Bouët et Yopougon, ainsi que de la bienveillance de l’association des producteurs de musique de Côte d’Ivoire sous la férule d’Henri Kattié, revêt, toutefois, un bémol, si l’on s’en tient au propos du mandant du Burida. En effet, affirmant que la mission principale du Bureau étant la perception et la répartition des droit d’auteur et voisins et non la lutte contre le piratage, dévolue à la Brigade susmentionnée, Gbi de fer dénonce le manque de moyens matériels et humains à elle dues. Aussi, confie-t-il qu’il urge pour l’Etat d’instaurer un mécanisme d’autofinancement des actions d’envergure de la Blfp. En l’occurrence la campagne répressive de 60 jours en cours et dont les résultats sont probants en seulement 15 jours. D’autant plus qu’un tel mécanisme permettrait au Burida d’opérer une économie d’échelle qui pourrait servir à d’autres actions à même d’améliorer le quotidien des créateurs. Car, fait-il savoir, « une opération de terrain de traque des pirates coûte très cher. A raison de 350 000 FCfa par jour et par commune ».

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