Afrique

Mali : risque d’escalade après les affrontements meurtriers près de Kidal

Des combattants du MNLA à Kidal

Photo : DR

Des affrontements meurtriers ont eu lieu ce week-end dans la région de Kidal, dans le nord du Mali, entre des combattants de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et des hommes des mouvements de la Plateforme, réputés proches de Bamako. Les combats risquent de s’entendre dans la région de Gao.

Tout a commencé mercredi 26 Juillet, au petit matin. Une colonne de combattants de la Coordination des mouvements de l’Azawad se dirige alors vers Takalotte, à 45km au sud de Kidal. Cette localité est connue pour être un fief de la tribu touarègue Imghad. Selon une source sécuritaire à Kidal, la CMA soupçonne alors les combattants du Groupe d’autodéfense touareg Imghad et leurs alliés de la Plateforme (Gatia, groupe réputé progouvernemental) de préparer un plan d’attaque sur la ville de Kidal.

Dans la matinée, des combats éclatent entre les deux parties aux abords du petit village de Takalotte.  Fort de leur supériorité numérique et de l’effet de surprise, les combattants de la CMA prennent l’avantage sur ceux de la Plateforme. Les combats ont pris fin peu avant midi. Lorsque les hommes du Gatia se retirent de Takalotte, ils laissent derrière eux plusieurs morts et d’importants matériels militaires.

Un cadre du MNLA aurait été tué

« Il y a eu au moins 13 morts dans les rangs de la Plateforme et quatre dans ceux de la CMA, dont le bras droit du chef d’état-major du MNLA, Mohamed Ag Najim », affirme à Jeune Afrique une source au sein de la CMA. « Près de cinquante combattants de la Plate-forme sont fait prisonniers, dont trois blessés que j’ai vus ce matin à l’hôpital de Kidal », affirme pour sa part un habitant de Kidal qui s’est rendu dans la prison et à l’hôpital de la ville.

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